vendredi 24 février 2012

Le feu des alchimistes






Le feu des alchimistes  

Le principal agent des alchimistes est le feu ou la chaleur, cette chaleur que l'on nomme feu ce manifeste de plusieurs manières, les alchimistes anciens distinguaient sept feux différents. 

Le premier feu est le plus anodin est le bain de vaporeux qui est de nature humide, il s'obtient par la vapeur d'eau. Ce feu convient à la putréfaction, à la fermentation et à la circulation.

Le second feu est le bain marie qui se fait en plongeant le vaisseau contenant, dans l'eau chaude. Ce feu humide et chaud est de nature générant, il convient à la digestion, à la dissolution, à la circulation et aux distillations lentes. 

Le troisième feu est celui de cendres qui se fait en enfouissant le fond des vases dans les cendres chaudes. Ce feu est anodin, doux, légèrement sec et de nature tempérée. Il convient à certaines digestions, circulations, distillations et coagulation lente.

Le quatrième feu est celui sable qui est sec et chaud modérément et sert aux distillations et coagulations.

Le cinquième feu est celui de limaille de fer. La limaille est interposée entre le feu de charbon et le vaisseau. Ce feu est chaud et sec et convient aux distillations violentes et à certaines sublimations. 

Le sixième feu est le feu de charbon dont on peut faire le feu de réverbère clos, pour tirer certains esprits, il est propre aux sublimations. 

Le septième feu est celui de fusion qui se fait avec du bois sec et du charbon. Ce feu est propre aux calcinations, aux sublimations, aux cémentations, aux réverbérations et vitrifications. 

Chacun de ces feux se divise en plusieurs degrés, le bain vaporeux, marie, de cendres et de sables en trois degrés et les autres feux en quatre degrés. 

c'est a l'équinoxe de printemps que s'ouvre l'ère des travaux du grand oeuvre
La chaleur du soleil est également un puissant agent d'évolution moléculaire.

En dehors de ces feux artificiels, les maîtres connaissent d'autres feux naturels et potentiels, que l'on nomme feu froids parce que leur chaleur est négative, latente, interne et inhérente à leur nature, ce sont les feux secrets, non carburants, mais seulement chaud et de la nature du souffre. Ces feux sont dits philosophiques parce qu'ils ne sont vraiment connus que des adeptes. 

Le feu artificiel de charbon est actuel et contre nature, ce feu brûle, calcine, sublime, volatilise et dessèche, ce même feu tempéré par l'eau, devient un feu générant, humide et chaud, de la nature de l'air au printemps et c'est ici le plus propre au opération de nature. 

Parmi les feu froids, certain auteurs en distinguent trois sortes, dont voici les types réalisés:

-L'huile de vitriol et de soufre faite par la cloche 
-L'essence de sel commun et de nitre qui se concentrent par le moyen du métallus-primus, qu'il faut dissoudre dans ces esprits, le distiller, le sublimer et enfin procéder par résolution réitérée, jusqu'à ce qu'on obtienne une huile épaisse et pesante qui a d'admirable propriétés. Cette huile, fixe et mûrit les métaux imparfaits et réduit les végétaux en leur première matière. 
-Les feux sulfureux ont leur siège dans le principe oléagineux des végétaux et minéraux, mais pour devenir feux, il faux les exalter par art spagyrique.


Ora
Lege Lege Lege Relege
Labora 
Et Invenies 


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